En route pour Wanaka

Kilomètres parcourus: 149


Nous nous réveillons le dos cassé ce matin, les lits de notre hutte n’étaient pas très confortables. Peu importe, nous profitons d’être au milieu de la nature pour prendre notre petit déjeuner et repartons sur la route pour une soixantaine de kilomètres en direction de Wanaka.

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Wanaka est une petite station balnéaire de 9’000 habitants, même si la population en été semble largement dépasser ce chiffre, située au sud du lac Wanaka, creusé dans la vallée glacière et alimenté par la rivière de Makarora (voir article précédent). C’est le quatrième plus grand lac de Nouvelle-Zélande avec une surface de presque 200km2 et une profondeur maximale d’environ 300m. La ville est également très proche d’un second lac, le lac de Hawea, séparé par une chaîne de montagne.

Nous déposons nos affaires dans le «Altamont Lodge», auberge très chaleureuse dans laquelle nous nous plaisons tout de suite. Ce sera notre maison pour les 3 prochains jours.

Nous attrapons un pique nique dans le store vegan du coin (oui, il y en a un) et nous rendons au Isthmus Peak, encore une belle idée de Maël…

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Nous débutons donc cette randonnée à midi, en plein soleil, sans trop savoir ce qui nous attend. Le Isthmus Peak culmine à 1385 mètres et nous devons monter pendant 2h15 en continu pour abattre 750m de dénivelé à 12.5 % de pente en moyenne. Autant dire que la séance de jambes hier n’était pas une bonne idée. Les courbatures se font vite sentir, il n’y a presque pas d’ombre sur le chemin et les couches de crème solaire qui se mêlent à la transpiration forment un petit ruisseau dégoulinant sur notre peau. Que du bonheur !

Le chemin est essentiellement fait de lacets qui s’enchaînent les uns après les autres, nous pensons pouvoir compter ceux qui nous attendent mais que nenni, ils surgissent de nulle part, s’additionnent voire se multiplient jusqu’à l’infini.


Lorsque nous croyons être enfin proches du sommet, deux randonneuses qui redescendent nous signalent que nous n’avons parcourus que la moitié du chemin.

Il faut trouver la force de continuer, et étrangement, la peine des autres randonneurs semble redonner du courage à Eva… Nous atteignons enfin le pic et savourons notre pique nique face au lac et aux montagnes, une image vaut mille mots.

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La descente est plus aisée mais reste douloureuse. Nous avons la chance de croiser une biche et un cerf à quelques mètres seulement. Le cerf croit pouvoir se cacher malgré ses cornes qui dépassent des buissons.


Nous atteignons le parking et rentrons à l’auberge tels deux zombies.

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Demain, nous nous reposerons (c’est épuisant les vacances) en profitant du lac et de la ville.